honneur pour la patrie

Aux Honorables Présidents de groupes parlementaires

, Désesperant, démoralisant et sans issue, telle est l’impression que donne ce Pays suite aux problèmes sécuritaires qui se posent et pour lesquelles nous n’arrivons pas à trouver solution, Chers honorables et présidents de groupes parlementaires, quand est-ce que le problème de l’Est du Pays va devenir une question de sécurité nationale et cesser d’être gerer selon les humeurs des gens ou caprices d’un camp politique ? Honorables répresentants du peuple meurtri, trop de sang, trop de larmes, trop de viols endurés par vos électeurs dont les blessures physiques et morales risquent de ne jamais se cicatriser, Nul n’ignore qu’on ne peut définir une politique de défense seul selon son bon vouloir et pouvoir,il s’agit d’une question qui transcende nos clivages tant politiques,ethniques que culturels et le parlement symbole de notre diversité politique et ethnique est le lieu par excellence où devrait se jouer l’avenir du Pays et non servir d’un cadre qui avalise les humeurs d’un éxecutif incapable de tenir ses engagements vis-à-vis du peuple obligé de fuir en permance et d’une manière perpetuelle, Chers Honorables, quand allons-nous décider de mettre fin au supplice imposé à nos frères, sœurs, beaufs-frères, nièces, cousins de l’Est ? Quand allons-nous mettre de côté notre orgueil, médisance et égoîsme qui souvent nous entraînent dans un silence ingrat ou un bavardage inutile vis-à-vis du peuple ? Quelle fierté il y a à être homme politique ou dirigeant politique alors qu’on ne peut servir le peuple qui n’a pour seul tord que celui de vous faire confiance ? Gérer le problème de sécurité Nationale comme on l’a fait avec le bureau de la commission électorale Nationale Indépendante, source d’anarchie électorale est une trahison envers le peuple car le parlement n’a pas pour vocation de défendre des individus ou groupes d’individus mais plutôt des principes et des valeurs, ce qui malheureusement est loin de l’être pour le cas de la CENI et de l’éxecutif national, Honorables députés reprenons –nous et arrêtons toujours de trouver pretexte car nous n’avons pas pour vocation à rester une république d’improvisation où personne n’a tord et c’est toujours le voisin et sachons qu’un « parent qui se complait à blesser les enfants de son voisin doit sûrement être convaincu de la faiblesse de celui-ci et de son incapacité à protéger ses propres enfants », Le parlement a l’obligation de nous sortir de ce patriotisme du sang pour tendre vers celui de développement en faisant appel aux intelligeances et compétences de tous car le peuple veut voir naître une vraie majorité, celle républicaine qui transcende les clivages politiques et qui n’a pour souicis que la pacification réelle du Pays et son développement. Jean paul kyungu masangu